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IV


Rien ne trouble plus profondément notre être moral que de découvrir les défaillances de ceux qui personnifient pour nous le bien et l’honneur, qu’ils soient nos parents, nos amis ou nos maîtres. Quand nous cessons d’estimer ceux en qui nous avions placé notre confiance et nos respects, nous sommes portés à douter des vertus mêmes dont ils étaient pour nous l’image sensible. Les fausses idoles nous font suspecter la religion elle-même.