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Page:Feuillet - Le Journal d'une femme, 1878.djvu/30

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part, je vois que c’est une petite fête arrangée entre Charlotte et vous… d’autre part, madame de Louvercy m’adresse un appel si tendre, si chaleureux… elle m’inspire, d’ailleurs, tant de compassion, pauvre femme !… Cependant, entendons-nous bien, ma gracieuse… quant à me déplacer, j’aime assez à faire une installation un peu sérieuse. Aller quelque part pour entrer et pour sortir, pour défaire mes malles et pour les refaire sans respirer… non, cela, non ! je ne voudrais certainement pas m’imposer à madame votre tante, mais, enfin, voyons… cette invitation, pour combien de temps ?

— Madame, pour le temps qu’il vous plaira… six semaines… deux mois…

— Ah ! bon !… c’est même trop ! dit ma grand’mère.