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Page:Feuillet - Le Journal d'une femme, 1878.djvu/329

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chercher ses traces en nous dirigeant vers la partie retirée du parc qu’on nommait l’Ermitage… Je supposais que, dans son égarement, elle avait dû, comme malgré elle, aller de ce côté, parce que cet Ermitage avait toujours été son lieu de promenade favori… Enfin je n’avais prévenu personne que lui, parce que je voulais épargner mes anxiétés à madame de Louvercy tant qu’il me resterait une lueur d’espoir.

Jean, après le premier cri, eut une idée qui ne m’était pas venue : il retourna vivement sur ses pas jusqu’au pavillon de la grille, et envoya le concierge chercher le médecin de la maison. Nous reprîmes alors notre marche, que l’épaisseur de la neige rendait bien difficile et bien lente à mon gré. — Plusieurs chemins, s’entre-croisant dans le parc, mènent du château à l’Ermi-