Page:Feydeau - Gibier de potence, 1885.djvu/43

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Plumard.

Ah ! tenez, je n’y tiens plus et je vous avoue franchement…

Dubrochard.

C’est bon ! tiendra compte… nom de nom ! (Aux agents.) Vous ! inscrivez qu’il avoue.

Plumard.

Mais, pas du tout… mais je vous dis que ce n’est pas moi… celui que vous cherchez, il vient de partir, tenez, par là…

Il indique la porte de gauche.
Dubrochard.

Eh ! bien, alors, on le dit… il faut parler.

Plumard.

Mais, voilà une heure…

Dubrochard.

Taisez-vous !

Plumard, grognant.

Taisez-vous… et il veut que je parle.

Dubrochard, allant à la porte de gauche.

Nous allons bien voir… (Haut.) Au nom de la loi, ouvrez !

Taupinier, passant la tête à la porte et indiquant la porte par laquelle est sorti Lemercier.

Ce n’est pas ici, monsieur, c’est en face.

Dubrochard.

D’mande bien pardon, monsieur… Si vous voulez un prospectus de ma maison, j’ai de l’excellent café ! (Il lui remet un prospectus. — Allant à la porte de droite.) Au nom de la loi, ouvrez !

Lemercier, passant la tête et indiquant la porte par laquelle est sorti Taupinier.

En face, monsieur, en face !…