Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/257

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Soyez tranquille, c’est un secret qui restera toujours entre nous.

Micheline. — Quoi, un secret, Quel secret ?

Saint-Franquet. — Cette nuit que nous avons passée ensemble.

Micheline. — Mais nous n’avons pas passé la nuit ensemble !

Saint-Franquet. — Comment ! mais…

Micheline. — En tous cas, il ne me plaît pas d’avoir passé la nuit avec vous ! là, c’est clair ! Si vous aviez un peu de tact… !

Saint-Franquet. — Oh ! je vous demande pardon !

Micheline. — Et pour commencer, mon cher monsieur, comme vous m’avez très justement fait observer que nous nous trouvions côte à côte et que c’est parfaitement incorrect, je vous prie de vous lever.

Saint-Franquet. — Mais je n’ai pas envie de me lever.