Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/27

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Sophie, lançant la gaze de soie. — Voilà !…

Au même instant, coup de vent qui emporte la gaze de soie vers la mute en contrebas.

Tous. — Ah !

Des Saugettes. — Ah ! la gaze de soie de madame Plantarède sur la grande route !

Le Gérant. — Là ! là ! (A Sophie.) Maladroite, va ! Quand je disais qu’on ne jette pas des choses par la fenêtre !… (Aux voyageurs. ) Par ici, Messieurs dames.

Il rentre avec eux dans l’hôtel.

Des Saugettes, s’élançant vers le fond pour courir après l’écharpe. — Rattrapez-la ! Rattrapez-la ! (Se cognant dans Saint-Franquet, qui paraît au fond.) Oh ! je vous demande pardon, monsieur !

Saint-Franquet. — Faites donc !

Des Saugettes. — Excusez-moi, je cours après une gaze de soie qui file sur la grande route.

Saint-Franquet. —