Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/270

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Ça, c’est curieux, juste ce que je me disais à l’instant.

Micheline. — Ah ! Vous vous disiez… Charmant ! C’est comme vos robinets ! Comment fait-on pour avoir de l’eau chaude chez vous ?

Saint-Franquet. — Hein ?

Micheline. — Il ne vient que de l’eau froide quand on les tourne.

Saint-Franquet. — Ah ! pardon, c’est que vous sautez de mon mariage à l’eau de mes robinets ; alors… Eh bien, il y a le chauffe-bain, il n’y a qu’à allumer.

Micheline. — Eh bien faites-le, quoi ! Vous connaissez mieux le maniement que moi !

Saint-Franquet. — Du moment que vous me le demandez si gentiment…

Il sort de gauche.

Micheline. — C’est vrai, ça !… Ah ! j’en suis guérie de ce