Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/308

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Va, vois la dame et ne lui remets ce paquet qu’en mains propres et si elle est seule.

Des Saugettes. — Bon !

Il va pour sortir.

Saint-Franquet, le retenant. — Attends ! Et en le lui remettant, dis-lui : "Je vous apporte ceci de la part de qui vous saurez ! " Et ajoute : "Voilà comment se venge une épouse outragée."

Micheline, avec un revenez-y de rancune. — Oh !

Des Saugettes. — Et puis ?

Saint-Franquet. — Et puis, va-t’en ! C’est compris ? Cours !

Des Saugettes. — Entendu ! Au revoir, madame Plantarède.

Il sort en courant.

Micheline. — Au revoir !

Bichon. — Eh ben, ne vous sentez-vous pas plus contente ?

Micheline. — Ah ! je ne sais pas ! Oui, non, peut-être ! Je saurai