Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/44

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Le Gérant. — Oui… mais, au fait, Monsieur qui est parisien doit en avoir entendu parler ! C’est la Stolzini.

Saint-Franquet. — Quoi ? La fameuse danseuse de l’Empire ! Oh ! comme elle est changée !

Le Gérant. — Ah ! Monsieur la connaît ?

Saint-Franquet. — Du tout. Je dis "comme elle est changée", parce que je suppose qu’elle n’a pas dû toujours être comme ça.

Le Gérant. — Ah ! oui, Monsieur !… Ah ! quel gentil ménage ! si Monsieur savait…

Saint-Franquet. — Ah ! c’est son mari ?

Le Gérant. — Non, c’est son amant.

Saint-Franquet. — Ah !

Le Gérant. — C’est Monsieur Giclefort, le propriétaire de la "Belle Jardinière"…

Saint-Franquet,