Page:Feydeau - Je ne trompe pas mon mari, 1921.djvu/56

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Non, non, du tout… Eh bien, voilà ; depuis quelque temps, je suis dans un état de nervosité !…

Plantarède. — Ah ? Ah ?…

Saint-Franquet. — La nuit, par exemple, j’ai des sursauts, comme si une décharge électrique…

Plantarède. — Oui, oui, oui !… Oh ! bien, mon ami, il faut filer au plus vite !

Saint-Franquet. — Comment ?…

Plantarède. — C’est tout ce qu’il y a de plus mauvais pour les nerfs, les eaux d’ici ! Elles sont phosphorées, radioactives… tout ce qu’il y a de plus surexcitant.

Saint-Franquet. — Ah ! aha ! Mais alors, quoi ! les eaux d’ici, c’est pourquoi ?

Plantarède. — Mais pour donner du ton. Elles vous retapent… C’est contre l’épuisement… pour les anémiés, les éreintés.

Saint-Franquet. —