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III
––––Il la goba tell’ment, le cannibale,
––––Le cannibal’, tell’ment il la goba,
––––Qu’quand il voulut manger l’horizontale,
––––Le cannibal’ n’avait plus d’estomac…
–––––––––C’est l’hori, l’hora, (bis)
––––C’est l’hori, l’horizontale,
––––Qui claqua l’cani, qui claqua l’cana
––––Qui claqua le cannibale.
––––Mmiam ! mmiam ! mmiam ! mmiam ! mmiam !

Parlé.

Gai !

Tous, riant.

Bravo ! Bravo !

Bouvard, après la chanson.

Eh bien ! Voilà !… Qu’est-ce que vous voulez ? C’est un usage !… C’est un usage… pour montrer à la femme jusqu’à quel point son mari peut se rendre ridicule.

Saboulot.

Hein !

Bouvard, parcourant le contrat.

Voyons un peu. Devant nous, maître Carlin, notaire.

Carlin

Présent !

Bichu, à Carlin.

Qu’est-ce que c’est que cette plaisanterie-là ? Voulez-vous vous taire !

Carlin.

Ah ! Oui, monsieur. (À part, avalant une des consommations.) Ma foi, je vais attacher le grelot, moi aussi !

Bouvard, lisant.

Ont comparu : d’une part, le sieur Saboulot, Joseph, Alphonse, âgé de cent quarante-sept ans

Saboulot, vivement.

Comment ! Cent quarante-sept ans.

Bouvard.

Non, pardon, c’est une barre que j’ai prise pour un