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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/119

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nière fois. Chandebise. » Or, celle qu’il avait la dernière fois, c’est celle-ci.

Elle indique la chambre de droite.
FERRAILLON, se levant.

Ah ! parfait !… Alors, on va y jeter le coup d’œil du maître. (Il entre dans la chambre suivi de sa femme.) Ah ! bien, c’est mieux.

OLYMPE.

Et le cabinet de toilette ; y a-t-il tout ce qu’il faut ? Très important le cabinet de toilette !

Elle entre dans le cabinet de toilette.
FERRAILLON.

Maintenant, pressons un peu sur ce bouton pour voir si mon imbécile d’oncle est à son poste…

Il presse sur le bouton qui est à gauche du lit ; la cloison tourne sur son pivot, emmenant le lit qui est en scène et auquel fait place le lit de la chambre contiguë et dans lequel est Baptistin.

BAPTISTIN, couché sur le dos, entonnant un refrain coutumier.

Oh ! mes rhumatismes ! mes pauvres rhumatismes !

Il est en chemise de nuit, une marmotte sur la tête.
FERRAILLON, l’arrêtant.

Oui, bon ! ne te fatigue pas ! Ce n’est que moi.

BAPTISTIN, se mettant sur son séant,

Ah ! c’est toi ? Eh bien, tu vois, toi qui m’attrapes toujours : j’y suis à mon bureau.

FERRAILLON.

Eh ! bien, mon vieux, je te paie pour ça !