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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/123

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EUGÉNIE.

Oui, Monsieur.

POCHE, sourit béat, salut militaire.

Oui, chef.

FERRAILLON.

Et maintenant, vous pouvez disposer. (Eugénie sort par le couloir. Poche reste sur place à contempler son maître.) Eh ! bien… t’as pas entendu ? espèce de cosaque ! (Le prenant par le bras et le faisant pivoter.) Allez, ouste ! détale. (Il lui envoie un coup de pied quelque part. Poche remonte, l’air radieux et gravit les marches de l’escalier sans quitter Ferraillon du regard.) Tiens, regarde un peu s’il a l’air content ! Je te dis qu’il m’adore, cet animal-là ! (Faisant brusquement la grosse voix.) Veux-tu filer ! qu’est-ce que c’est que ça, donc ?

Poche obéit avec précipitation et manque ainsi de tomber aux marches supérieures.

OLYMPE, une fois Poche disparu.

C’est tout de même une bonne pâte !


Scène III

OLYMPE, FERRAILLON, RUGBY, puis FINACHE.
RUGBY, sortant en trombe de sa chambre et allant droit à Ferraillon qui, le pied gauche sur la première marche de l’escalier, lui tourne le dos.

No body called ?