Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/133

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FERRAILLON, le regardant partir.

C’est beau l’amour !

RUGBY, surgissant hors de sa chambre et dans le dos de Ferraillon.

No body called ?

FERRAILLON.

Ah ! pas comme ça, par exemple.

RUGBY.

No body called for me, I say.

FERRAILLON, le sourire aux lèvres et à mi-voix.

La barbe !

RUGBY, tendant l’oreille.

What ?

FERRAILLON, id.

La barbe !

RUGBY, qui ne comprend pas.

Baabe ?

FERRAILLON, sur le ton le plus aimable.

Oui, l’Englisch ! tu me regardes avec des yeux ronds, mais je ne suis pas fâché de profiter de ton ignorance de notre langue pour te dire ce que je pense : la barbe !

RUGBY.

Baabe !… Aoh ! thanks.

FERRAILLON.

À ton service.

Rugby est déjà arrivé au seuil de sa porte quand, dans l’escalier, paraît Raymonde, la figure cachée par une voilette épaisse.

RUGBY, arrêté net par l’apparition de Raymonde.

Aoh !