Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/153

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BAPTISTIN, par acquit de conscience.

Ah ! mes rhumatismes ! mes pauvres…

RAYMONDE, poussant un cri.

Ah !

TOURNEL, sursautant.

Quoi ?

RAYMONDE, indiquant Baptistin.

Qu’est-ce que c’est que celui-là ?

TOURNEL.

Hein ? Où ça ? Là ? Je ne sais pas ; c’est un malade ! Il a surgi tout à coup… (À Baptistin.) Qu’est-ce que vous faites là, vous ?

BAPTISTIN.

Mais c’est vous qui m’avez fait venir.

TOURNEL.

Moi !

RAYMONDE, remontant jusqu’au lit.

Mais enfin, faites-le partir, voyons ! faites-le partir !

TOURNEL.

Mais absolument !… (À Baptistin.) Allez ! Allez !… fichez-moi le camp !

BAPTISTIN.

Non, mais si je vous gêne, vous savez… pressez sur ce bouton-là… Je retournerai là d’où ce que je suis venu…

TOURNEL.

Ah ! bien !… sûr alors ! et que ça ne va pas traîner !

Il presse sur le bouton gauche du lit.