Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/182

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RAYMONDE, débouchant du couloir, suivie de Tournel. Elle a la figure voilée.

Oh ! partons ! je ne serai tranquille que quand nous serons hors d’ici !… (Allant donner dans Olympe.) Mais allez-vous-en donc !…

Elle la fait pivoter pour se frayer un chemin.
OLYMPE.

Ah !

TOURNEL.

Oh ! oui, partons ! (À Olympe, même jeu.) Mais fichez-nous donc le camp !

Ils dégringolent l’escalier vers les étages inférieurs.
OLYMPE, tout étourdie.

Mais qu’est-ce qu’il y a ! qu’est-ce qu’il y a !

VOIX DE HISTANGUA, dans les dessous.

Où sont-ils, les misérables ! qué yo les toue ! qué yo léss étrangle !

OLYMPE, se rapprochant du côté droit de l’escalier.

Qu’est-ce que c’est encore !

RAYMONDE, reparaissant affolée.

Homénidès dé Histangua ! (Se cognant dans Olympe.) Oh ! mais allez-vous en !

Elle la fait pivoter.
OLYMPE.

Ah ! ah !

TOURNEL, dans le même mouvement que Raymonde.

Le rastaquouère ! (À Olympe, même jeu.) Oh ! mais vous serez donc toujours là.

Ils se sauvent par le couloir de gauche.