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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/231

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FINACHE, qui déjà s’est retourné vers Raymonde, croyant à une facétie de Chandebise, tournant vaguement la tête de son côté et lui adressant un rapide sourire de complaisance.

Héhé !… très drôle. (À Raymonde.) Mais qu’est-ce qu’il y a donc ?

RAYMONDE, indiquant Poche.

Il y a que monsieur est ivre-mort.

FINACHE, avec un sursaut de surprise.

Hein ! Allons donc ! Lui !

ÉTIENNE, avec le même sursaut.

Quoi ! Monsieur ?

TOURNEL et LUCIENNE.

Oui ! Oui !

POCHE.

Moi ?

RAYMONDE.

Sentez-le, plutôt ! Sentez-le !

FINACHE, à Poche, duquel il s’est rapproché.

Voyons ! c’est pas possible !… Vous êtes gris, vous ?

POCHE.

Moi ?… (Haussant les épaules avec un air de pitié.) Pffu !…

FINACHE, qui a reçu son souffle en plein nez, — avec un rejet du corps en arrière.

Oh !

POCHE.

C’te blague !

FINACHE, à Raymonde en faisant allusion à Poche.

Oh ! oui ! oh ! très fort !