Aller au contenu

Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/265

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

qui a été trouvé à mon hôtel et appartient à M. Camille Chandebise.

Il tire de son gousset le palais de Camille.
ÉTIENNE, qui est (3) près de Ferraillon.

Oh ! mais je le reconnais ! c’est moi qui l’ai trouvé !

FERRAILLON.

Ah ? (Saluant.) Monsieur !

ÉTIENNE, se présentant.

Étienne ! Valet de chambre de M. Chandebise.

FERRAILLON.

Enchanté !

FINACHE, qui cligne des yeux depuis un instant sur l’objet que tient Ferraillon.

Ah ! çà, mais montrez-moi donc çà ! (Ferraillon lui passe le palais.) Mais oui ! c’est le palais de Camille ! Comment, il perd son palais en ville ! En voilà de l’ordre ! Mais comment avez-vous su que c’était à lui ?

FERRAILLON.

Par le nom et l’adresse qui sont gravés sur la plaque.

FINACHE.

Non ?… oh ! mais oui ! « Camille Chandebise, 95, Boulevard Malesherbes. » Oh ! mais c’est très intelligent !

FERRAILLON.

Et puis très commode quand on a oublié, ses cartes de visite.

Il corne de la main une carte imaginaire.