Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/268

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FERRAILLON, faisant pirouetter Chandebise de façon à l’amener no 2.

Ah ! tu ballades ma livrée en ville !

CHANDEBISE.

Ah ! là là !

ÉTIENNE, surgissant entre eux et essayant de les séparer.

Mais monsieur !… Qu’est-ce que vous faites ?

FERRAILLON, à Étienne et tout en luttant avec Chandebise.

Foutez-moi la paix ! Vous !

CHANDEBISE, arrivant grâce à l’intervention d’Étienne, à se dégager.

Ah ! là là ! Ah ! là là ! Ne le lâchez pas ! Ne le lâchez pas !

Il se sauve éperdu.
FERRAILLON, luttant à présent avec Étienne.

Mais laissez-moi donc, vous !

Il le fait pivoter et l’envoie au loin.
ÉTIENNE, revenant à la charge.

Mais voyons, mais c’est M. Chandebise ! mais c’est mon patron !

On entend claquer bruyamment la porte du vestibule.
FERRAILLON, le repoussant.

Quoi ! votre patron ! C’est mon domestique… Je le connais bien !

Il sort en courant et en emportant la livrée et la casquette de Poche.

ÉTIENNE, sortant à sa suite.

Mais non ! mais non !