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LUCIENNE.
Ah !… Comment ?
RAYMONDE.
Je ne sais pas ! tu es là, tu me la trouveras.
Elle s’assied sur le canapé.
LUCIENNE, debout tout près d’elle.
Moi ?
RAYMONDE, lui prenant les deux mains.
Oh ! si, si ! Ne dis pas non, Lucienne. Tu étais ma meilleure amie au couvent. Nous avons beau nous être perdues de vue pendant dix ans, il y a des choses qui ne s’effacent pas. Je t’ai quittée Lucienne Vicard, je t’ai retrouvée Lucienne Homénidès dé Histangua ; ton nom a pu s’allonger, ton cœur est resté le même ; j’ai le droit de te considérer toujours comme ma meilleure amie.
LUCIENNE.
Ça, certes !
RAYMONDE.
C’est donc à toi, que j’ai le devoir d’avoir recours quand j’ai un service à demander.
LUCIENNE, sans conviction, et tout en s’asseyant en face d’elle.
Tu es bien bonne, je te remercie.
RAYMONDE, sans transition.
Alors, dis-moi ! Qu’est-ce que je dois faire ?
LUCIENNE, ahurie.
Hein ! pour ?