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Page:Feydeau - La Puce à l’oreille, 1910.djvu/75

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CHANDEBISE, avec suffisance, tout en faisant constater sur la lettre.

Oui, mon vieux ! Il y a ça.

FINACHE, devant l’évidence.

Eh ! oui. Il y a ça !

TOURNEL, n’en revenant pas.

Dieu, que c’est curieux ! (À Finache.) Vous ne trouvez pas ?

FINACHE, ne sachant que répondre.

Pffeu ! Tous les rêves sont dans la nature.

TOURNEL.

Évidemment !… (Moqueur.) Ça doit dépendre de l’estomac.

CHANDEBISE.

Ah ! bien, dis donc, toi !…

TOURNEL.

Non ! je ris.

CHANDEBISE, poursuivant sa lecture.

« Je suis prête à faire une folie. Voulez-vous la faire avec moi ? » (Parlé.) Pauvre petite. Elle tombe bien ! (À Finache.) hein, Finache ?

FINACHE.

Pourquoi donc ?

CHANDEBISE.

Allons, voyons ! après ce que je vous ai dit !

FINACHE, avec un geste d’insouciance.

Ah ! bah !

Il va s’asseoir à la droite de la table.
CHANDEBISE, lisant.

« Je vous attendrai aujourd’hui à cinq heures à l’hôtel du Minet-Galant. »