Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/124

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Massenay, id.

Mais c’est vous, « Allez-vous-en » ! Nous sommes chez nous, entendez-vous ! nous sommes chez nous.

Francine.

C’est honteux, monsieur, de pénétrer ainsi chez les gens pour se ruer sur eux !

Hubertin, poussant un grand cri.

Ah !

Tous deux, sursautant.

Quoi ?

Hubertin, qui l’a reconnue, d’une voix joviale et très traînée.

Ma-da-me Cha-nal !

Francine, faisant brusquement volte-face.

Hein !

Massenay.

Nom d’un chien !

Hubertin, se découvrant avec un empressement exagéré, avec un geste que son ivresse rend ridicule.

Quelle charmante surprise ! Et vous allez bien, madame Chanal ?

Francine, vivement se dissimulant derrière Massenay.

Non, non ! C’est pas moi ! C’est pas moi !

Massenay, vivement.

C’est pas elle ! C’est pas elle !

Hubertin, persistant dans son idée.

Et monsieur Chanal, comment va-t-il ?

Francine, id.

Connais pas ! Connais pas !