Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/160

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Auguste.

Oui, Madame.

Il sort.
Sophie, sans grand espoir.

Toujours rien, Marthe ?

Marthe, du balcon, d’une voix douloureuse.

Rien, madame… Ça, c’est la vérité… je dirais le contraire que je mentirais.

Elle continue sa surveillance avec faculté de disparaître par moment aux yeux du public.



Scène III

Les Mêmes, BELGENCE.
Sophie, voyant entrer Belgence introduit par Auguste.

Ah ! vous…!

Belgence, entrant rapidement et courant à elle, pendant qu’Auguste sort en emportant la lampe qu’il éteint.

Eh ! bien, quoi donc, ma pauvre amie ? Qu’est-ce qui se passe ?

Il s’assied près d’elle et lui prend les mains dans les siennes.
Sophie (1).

Ah ! mon ami, je suis folle d’inquiétude ! Vous me pardonnerez de vous avoir téléphoné à pareille heure…

Belgence (2).

Mais, comment donc !… Vous savez bien que…