Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/165

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Belgence, appelant.

Marthe !

Sophie, s’égosillant.

Maaarthe ! (Marthe accourt effarée.) On a sonné, voyons !

Marthe.

Oui, madame !

Elle se dirige en courant vers la porte donnant sur le vestibule.
Belgence.

Ça doit être M. Planteloup, le commissaire de police.

Au moment où Marthe est déjà sur le pas de la porte, celle-ci s’ouvre brusquement et Auguste, allant presque donner dans la bonne, fait irruption.
Auguste.

Madame, c’est M. Planteloup, commissaire de police.

Sophie.

Vite ! Faites-le entrer !

Elle redescend devant le canapé pendant qu’Auguste remonte pour introduire Planteloup. Belgence remonte également à la rencontre de ce dernier.