Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/200

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Massenay.

Dieu !

Marthe.

Oui, madame… qui est lubrique sur moi !…

Sophie.

Qu’est-ce que vous dites ?

Marthe, se frottant la croupe.

Il m’a pris le fond, madame !

Sophie.

Oh !

Marthe.

Oui, madame, c’est la vérité ! je dirais le contraire que je mentirais.

Massenay, arpentant la scène et se parlant à lui-même.

Hubertin ! Hubertin encore ! Ah ! non, ça ne va pas recommencer !

Sophie.

Émile je t’en prie va voir ! mets-le à la porte.

Massenay.

Oui, par exemple ! ça ne va pas traîner.

Il remonte.
Sophie.

Non, non, n’y va pas seul. (Allant jusqu’à la porte de droite et appelant.) Auguste ! Auguste !

Auguste, accourant.

Madame !

Sophie.

Vite ! il y a un ivrogne qui s’est introduit dans l’appartement.