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Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/294

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Chanal, insistant.

Mais voyons !…

Massenay, ne voulant rien entendre.

Non !… non !

Chanal, décontenancé.

Oh !

Pendant ce qui précède, dans le hall dont la porte est restée ouverte, on a vu paraître Étienne (2) et Belgence (1) ; ce dernier est en train de remettre sa carte à Étienne, quand il aperçoit Massenay.
Belgence.

Eh ! le voilà !

Il fait mine de descendre en scène.
Massenay, allant à sa rencontre.

Belgence !… Ah ! mon ami, entre ! Entre !

Belgence descend vers lui. — Étienne, avant de sortir, emporte le plateau qui est sur le piano.
Chanal, revenant à la charge.

Enfin, Massenay, je t’en conjure… !

Massenay, sur un ton sans réplique et tout en le retournant par les épaules dans la direction de son cabinet.

Oh ! non, mon ami, non ! Tu vois, j’ai un ami à recevoir, ainsi… !

Chanal, se retournant de son côté.

Mais sapristi, quand je te répète que ta femme… !

Massenay.

Oui ? Eh ! bien, je m’en fiche, de ma femme, je te dis ! J’en ai assez ! j’en ai par-dessus la tête !