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Massenay, sans même se retourner vers lui, l’écartant de la main.
Chut ! assez toi ! (À Sophie.) Car enfin vous saviez que je vous aimais.
Belgence, estomaqué.
Oh !
Sophie, avec un rictus amer.
Oh ! vous m’aimiez !
Massenay.
Oui, je vous aimais ! (Nouveau sourire d’incrédulité de la part de Sophie.) Oui, je t’aimais !
Belgence, se révoltant.
Ah ! mais dis donc ! mais je suis là, moi.
Massenay.
Mais tais-toi donc, toi !
Belgence.
Ah ! mais… !
Sophie, amère.
Tu m’aimais ! pas assez pour t’empêcher de chercher des diversions ailleurs.
Massenay, avec conviction.
Eh ! qu’est-ce que ça prouve ?
Sophie.
Oh ! naturellement, pour vous autres hommes, ça ne prouve jamais rien ! Moi, oui ! moi je t’aimais !
Belgence.
Oh !
Massenay, avec âpreté.
Pas si profondément, puisque tu as su t’en guérir.