Page:Feydeau - La main passe !, 1906.djvu/321

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
qu’il va trop loin, a posé comme pour l’arrêter sa main droite sur le poignet gauche de Massenay. De la main droite, celui-ci donne une tape sur la main de Chanal, puis :
Massenay.

Mais au fait, tu n’as pas besoin de moi ! le concierge sera là pour t’installer.

Coustouillu.

Oui, oui, ne t’inquiète pas !

Massenay, écrivant.

Je vais m’occuper de ça tout de suite.

Coustouillu.

Merci.

Chanal, à part.

Ah ! le malheureux !

Coustouillu, bas à Francine.

Mercredi soir alors ?

Francine, sur le ton d’une personne décidée à la vengeance.

Soit !

Chanal, s’approchant et jetant un coup d’œil par-dessous l’épaule de Massenay.

Qu’est-ce que tu écris là ?

Massenay, qui vient d’apposer sa signature au bas de la lettre qu’il vient d’écrire.

Tiens, lis !

Il remet le papier à Chanal, et descend à gauche de la table, tandis que Chanal descend par la droite.
Coustouillu, près de Francine — de loin.

C’est mon bail ?