Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/114

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La Comtesse, qui est remontée, vivement à son fils.

Oh ! vilain enfant ! Tu n’aimes donc pas ta mère pour lui infliger des transes pareilles ?

Maurice.

Mais maman, il fallait bien !…

La Comtesse, entre lui et la porte de sa chambre.

Promets-moi, promets-moi que plus jamais…

Maurice.

Oui, maman ! seulement… je vais prendre froid.

Le Marquis.

Mais oui, laisse-le donc aller !…

La Comtesse.

Ah ! On voit que ce n’est pas ton fils à toi !… (A Maurice.) Va, mon enfant, va !… (A l’Abbé.) Monsieur l’Abbé, accompagnez-le ! Veillez à ce qu’il ne manque de rien.

Maurice, tout en entrant dans sa chambre dont il laisse la porte ouverte.

Oh ! ce n’est pas la peine.

La Comtesse.

Si, si ! Je vous en prie M. l’abbé.

L’Abbé.

Mais comment donc, madame ! (Il entre dans la pièce, et parlant à Maurice qu’on ne voit plus,