Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/147

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Cléo.

Mais non, Etiennette, tu n’en penses pas un mot.

Etiennette.

Pourquoi parlerais-je de la sorte si mon parti n’était pas pris ? Ai-je l’air d’une femme qui cède à un caprice ou à un mouvement d’humeur ? Non, c’est posément, tranquillement, mais bien résolument que je lui dis : "C’est fini, fini nous deux."

Elle s’assied face au public sur le tabouret de gauche, tandis que Guérassin va déposer sa tasse vide sur la table, derrière le canapé.

Musignol, pincé et comme un homme qui prend une résolution.

C’est bien ! puisqu’il en est ainsi, il ne me reste plus qu’à m’en aller.

Etiennette, écartant les bras en signe d’acquiescement.

Eh ! bien, mon ami… !

Musignol, après un temps.

Adieu !

Guérassin, redescendant par la droite de la table.

Voyons, Musignol, tu ne vas pas faire cela !

Musignol.

Oh ! si, par exemple !… Oh ! si !…