Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/149

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Musignol.

Ton "tout ce que tu voudras", je te réponds bien que jamais tu ne l’auras.

Etiennette, avec un rictus plein de mélancolie.

Je le sais ! Oh ! mais n’en tire aucune vanité, tu n’y seras pour rien !

Musignol.

Voilà ! Vous l’entendez ! Non, quand je pense que je lui étais fidèle ! que je repoussais des avances !… car enfin si j’avais voulu, en manœuvres, Dieu sait… ! Ah ! il y en a plus d’une… ! Oh ! mais maintenant, plus souvent que je me gênerai !

Etiennette, avec le même calme.

Merci de me dire cela ; car enfin une chose pouvait me faire hésiter ; c’était la peur de te faire de la peine, mais maintenant que tu as pris soin de mettre ma conscience en repos.

Musignol, subitement petit garçon et sur un ton qui dément tout ce qu’il a dit.

Hein ?… Oh ! mais c’est pas vrai, tu sais ! c’est pas vrai !

Tous, entourant Etiennette.

C’est pas vrai, là ! c’est pas vrai.