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Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/159

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Etiennette.

C’est du joli !

Paulette.

Et ta femme a donné là-dedans ?

Heurteloup.

Ma femme, tu parles !… Elle est ici avec la famille à l’occasion de l’entrée de notre neveu au régiment.

Guérassin.

Oui, oui… le petit séminariste.

Etiennette, très simplement.

En effet, c’est demain qu’il entre au corps.

Heurteloup.

Ah ! tu sais ?

Guérassin.

Comment, si elle sait !

Heurteloup.

Alors j’ai trouvé ce truc pour me donner campo ! et surtout, défense de m’écrire, de m’envoyer mes lettres, tout au jubilé ! Je suis retiré du monde ! Comme ça, c’est un mois de bon ! Ohé ! Ohé !

Il s’assied sur le tabouret de gauche.

La Choute.

Et ce qu’on jubile, ouh ! mon Totor !

Elle lui saute sur les épaules.