Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/177

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Mauricette, tout confus.

Mais je vous en prie, mesdames, je vous en prie !

La Choute, bas aux deux femmes, avec orgueil.

Et dire que c’est mon cousin par alliance !

Maurice.

D’ailleurs je n’étais pas seul ; et M. Guérassin ici présent…

Guérassin, bien modeste.

Oh ! moi…, sur le rivage !

Etiennette.

Oui, demandez-lui donc s’il se serait mis à l’eau, lui, pour me sauver. (A Guérassin.) Car enfin, pourquoi ? Pourquoi ne t’es-tu pas mis à l’eau ?

Guérassin, très bon enfant.

J’sais pas nager.

Etiennette.

En voilà une raison !

Maurice, avec un sourire d’indulgence.

Oh ! si madame, c’en est une. Et puis enfin, il faut être juste : sans monsieur Guérassin qui m’a signalé le danger que vous couriez, je ne me serais certainement pas aperçu…