Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/181

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Guérassin, qui est descendu à droite du canapé.

Le fait est qu’il y a longtemps que je viens ici ; jamais on n’en a fait le quart pour moi.

Paulette.

Oh ! ben, tiens, toi !

La Choute.

Tu n’es pas ecclésiastique, toi !

Guérassin, s’inclinant devant l’argument.

Non !… ça c’est vrai !

Cléo, très femme du monde, à Maurice.

C’est si rarement qu’il nous est donné de converser avec un fils de l’Église.

Guérassin, à part.

Ouh ! là !

Paulette, sur le même ton que Cléo.

Que c’est une joie pour nous, M. l’abbé.

Maurice, tout en s’inclinant légèrement.

Vraiment ?

La Choute, avec beaucoup de tenue.

Il y a des moments où on en a jusque-là de laïcs !

Paulette, les yeux au ciel.

Ah ! la religion !

Maurice.

Vous l’aimez ?

Cléo, lyrique.

Ah ! oui !… la messe, la messe surtout !…