Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/19

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Le Marquis, sur un ton plaisant.

Non, merci… j’ai le Rire.

Luc.

Enfin, ils sont là !… si monsieur le marquis voulait se distraire…

Le Marquis.

C’est ça, Luc ! merci.

Luc.

Oui, monsieur le marquis.

Il sort.

Voix de la Comtesse - Eh bien, mon enfant chéri, c’est moi, ta maman.

Voix de Maurice.

Qu’est-ce qu’il y a eu donc ?

Voix de la Comtesse.

Rien, rien ! Ne parle pas ! Ne te fatigue pas.

Le Marquis, se levant et à lui-même, tout en se dirigeant vers la porte qui est restée entr’ouverte.

Ah ! ah ! Je vois qu’il y a du mieux.

En passant devant la tricoteuse, il se débarrasse de l’exemplaire du Rire préalablement plié en deux dans le sens de la longueur, en le déposant sur le tas des autres journaux.

Au moment d’arriver à la porte de la chambre, il s’arrête en voyant paraître la comtesse.