Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/240

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Etiennette, d’un ton sec.

C’est bien !

Elle appuie sur la poire électrique suspendue au paravent et attend sur place.

Maurice, avec angoisse.

Qu’allez-vous faire ?

Roger entre.

Etiennette, à Roger.

Faites dire à M. Musignol qu’il peut monter.

Maurice, douloureusement, et d’une voix à peine perceptible, presque dans l’oreille d’Etiennette.

Oh ! non…

Etiennette, vivement.

C’est bien ! Faites dire qu’il n’y a pas de réponse.

Sortie de Roger.

Maurice.

Oh ! mon Dieu ! pourquoi m’avez-vous abandonné ?

Etiennette, s’élançant vers lui.

Mais viens donc ! Grand enfant !

Elle l’enlace dans ses bras et tous deux s’effondrent sur le sofa ; leurs lèvres se joignent.

RIDEAU