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La Comtesse.
Ah ! (La Claudie se sentant rappelée, s’arrête aussitôt.) Et puis je voulais t’avertir : demain tu entreras à mon orphelinat de Kenogan.
La Claudie, descendant d’un pas vers la comtesse.
Moi ?
La Comtesse.
Oui, toi !… tu seras attachée à la lingerie.
La Claudie, navrée.
Oh !… madame me renvoie ?
La Comtesse.
Je ne te renvoie pas ! je te change d’emploi, voilà tout.
La Claudie, les larmes dans les yeux.
Oh ! mais pourquoi ?
La Comtesse, avec un peu d’impatience.
Ah !… Parce que j’en ai décidé ainsi ; je n’ai pas d’explication à te donner.
La Claudie, pleurant presque.
Oh ! je vois bien que madame la comtesse ne m’a pas encore pardonné le bal forain du 15 août.
La Comtesse - Eh ! il ne s’agit pas de ça !