Aller au contenu

Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/262

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
248
LE BOURGEON
L’ABBÉ, s’inclinant.

Madame la comtesse.

LA COMTESSE.

Vous nous avez fait prier de venir…

L’ABBÉ.

Mais oui, madame. Bonjour, monsieur le marquis, bonjour, madame.

LE MARQUIS, EUGÉNIE, franchissant la grille.

Bonjour, monsieur le curé.

Le marquis descend à la suite de la comtesse. Eugénie descend par la gauche.

LA COMTESSE, tout en descendant dans la direction de l’arbre.

Qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qui se passe ? pourquoi cette convocation… officielle ?

Elle s’assied sur le banc circulaire, le marquis est debout entre elle et l’abbé, mais un peu au-dessus.
L’ABBÉ.

Ah ! ça, madame !… je serais bien embarrassé pour vous le dire ; j’ai reçu une lettre de M. Maurice, m’annonçant son arrivée, et me priant, si vous n’y voyiez pas d’inconvénient, de convier ici toute sa famille : je me suis conformé aux instructions.

LA COMTESSE.

Pourquoi, mon Dieu ? Ça ne vous inquiète pas, tout ça ?