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LE BOURGEON
L’ABBÉ.
Bon ! va !
JEAN-LOU., appelant du pas de la porte.
Ehl monsieur l’abbé.
VOIX DE MAURICE.
Voilà !
JEAN-LOU, à l’abbé.
Le v’là !
MAURICE[1], le pas déluré, l’air gamin entrant vivement et, en passant pour aller à l’abbé, donnant une tape amicale sur la joue de Jean-Lou.
Merci. Jean-Lou. (se précipitant dans les bras de l’abbé.) Bonjour, monsieur le curé.
Ils s’embrassent pendant que Jean-Lou sort.
L’ABBÉ (1).
Mon cher enfant ! Ça me fait plaisir de vous voir.
MAURICE (2).
Et à moi donc ! (passant au (1) ; tout ce qui suit très chaud, très vibrant, très jeune.) Ah ! monsieur le curé, les joies que je viens d’éprouver en me retrouvant ici.. ! tous ces lieux que je
- ↑ Maurice est en civil : blouse de chasse à trois plis et ceinture ; knickerbockers, le tout en étoffe anglaise. Legings et feutre mou.