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LE BOURGEON
- Maurice hésite un instant, puis se laissant persuader, va s’asseoir tout près d Huguette.
MAURICE, une fois assis.
Tu pleures, Huguette ?
HUGUETTE (1), sursautant.
Hein ! Toi ! (Essuyant vivement ses yeux.) Non ! non !
MAURICE (2), affectueusement.
Qu’est-ce que tu as ?
HUGUETTE.
Rien. C’est nerveux !
MAURICE, id.
Non ça n’est pas nerveux ! Tu as du chagrin. Est-ce vrai, ce qu’on m’a dit, que c’est à cause de moi ?
HUGUETTE.
De toi ! Oh non !… non !
MAURICE.
Ah ! n’est-ce pas, que ce n’est pas exact, (Avec un geste de la tête dans la direction d’Étiennette qui, elle, assiste à cet entretien, dissimulée par l’arbre.) ce qu’on voudrait me persuader, que soi-disant, tu m’aimerais ?
HUGUETTE, vivement.
Oh non ! non !