Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/45

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Maurice.

Et puis il va être l’heure de mon bain de mer.

La Comtesse.

Tu vas prendre un bain après avoir été souffrant ?

Maurice.

Mais je crois bien, maman. Cela me fait tant de bien ! Qu’est-ce que j’ai ? De la faiblesse. Eh ! bien, rien ne me remonte comme cela ! Regardez, hier je n’ai pas pris de bain à cause du temps et aujourd’hui le ressort m’a manqué.

La Comtesse.

En tout cas, tout à l’heure, doit venir un médecin que ton oncle a eu la gentillesse de mander ; je te prie d’attendre qu’il t’ait vu avant de te baigner.

Maurice, soumis et indifférent.

Bien, maman. (Avec intérêt.) Monsieur le curé n’est pas venu ?

La Comtesse.

Il a fait dire qu’il passerait te voir dans la matinée. Il ne tardera pas.

Maurice.

Oh ! oui ; sa visite me fera du bien. J’ai tant, tant à lui dire !