Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/53

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(A Eugénie.) Madame, mes respects ! (A Heurteloup, sans aller à lui.) Monsieur Heurteloup, je ne vous dis pas bonjour, c’est déjà fait sur la route.

Heurteloup.

Oui, monsieur le curé.

L’Abbé, s’asseyant sur le tabouret près de Maurice qui s’est rassis sur la chaise longue, mais sans s’étendre.

Alors, quoi donc, mon cher enfant ? Vous avez encore eu un de ces vilains malaises ?

Maurice.

Mon cher père, la santé corporelle est peu de chose à côté de la santé spirituelle et c’est celle-ci qui me préoccupe. Voilà pourquoi j’ai besoin de votre direction éclairée. Si j’avais été mieux, je me serais rendu à votre confessionnal.

L’Abbé.

Je suis tout à votre dévotion, mon cher enfant.

La Comtesse.

Nous allons te laisser, mon chéri ; si tu désires t’entretenir avec M. le curé…

Maurice.

Pourquoi, ma mère ? Nous pouvons aussi bien passer dans ma chambre, M. le curé et moi.