Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/87

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dise ? C’est un garçon qui fait de la neurasthénie.

La Comtesse, s’effarant.

Ah ! mon Dieu ! C’est grave ?

Vétillé.

En soi, non !… mais enfin, c’est toujours un mauvais terrain.

La Comtesse.

Vous m’effrayez ! Quand je pense que ce garçon doit partir en octobre pour son service militaire.

Vétillé.

Ah ? Bon, ça ! très bien, parfait !

La Comtesse.

Ah ?

Vétillé.

C’est ce qui peut lui arriver de meilleur. Il trouvera parmi ses camarades des exemples salutaires à son état, et, s’il a la bonne idée de les suivre…

La Comtesse.

Vraiment, docteur ? Ah ! Vous me tranquillisez ! Mais enfin, étant donné l’état actuel, comment peut-on enrayer ?…

Vétillé.

Comment ?