Page:Feydeau - Le Bourgeon, 1906.djvu/95

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et ne pas être plus légitimiste (Indiquant le ciel du doigt et avec un bon sourire.) que le roi.

Il gagne un peu la gauche.

Le Marquis.

Bravo !

Il remonte au fond.

Vétillé, qui est descendu par la gauche de la table.

M. le curé, je ne suis pas positivement un bondieusard ; mais, vrai, vous m’allez ! vous devriez être militaire.

L’Abbé.

Halte-là ! M. le médecin principal. En temps de guerre, nous avons notre place comme vous sur le champ de bataille ! Nous ne tuons pas, voilà tout.

Vétillé, se rebiffant.

Mais moi non plus, monsieur le curé ! moi non plus !… quoique médecin.

Il remonte par le même chemin et va rejoindre le marquis près de la baie.

L’Abbé.

Oh ! ce n’est pas cela que je voulais dire, soyez-en persuadé.

Vétillé, tout en remontant.

A la bonne heure.

L’Abbé.

Et maintenant, madame la comtesse,