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Sitôt l’exercice fini,
Couvant dans mon cœur ma colère,
Je demande à monter chez lui
Pour lui détailler mon affaire.
Il me reçoit d’un air grognon :
— D’ailleurs c’est toujours de la sorte, -
« C’est vous qu’on nomme Potiron ?
— Pruneau ! mon colonel. — N’importe !
»Pruneau, Potiron, c’est tout un.
» C’est toujours chose qui se mange,
» Et faut pas faire le malin
» Savez, cré nom ! ou je vous range !
» Vous m’êtes recommandé vous !…
» Par chose !… Que je me rappelle !
» Un de vos parents ?… Vertuchoux !
» Ce crétin !… comment qu’on l’appelle ?
» Un nom en « off » ? Ah ! oui : « Trucard » -
— Non, mon colonel : « La Rusée ».
— Là-dessus le voilà qui part,
Qui monte comme une fusée :
« Cré nom ! « La Rusée » ou « Trucard »