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Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/128

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Patrice. — Oui, je les ai vus sortir, alors, je viens.

Ursule. — Comment, vous êtes venu à Bois-Colombes ?

Patrice. — Oui. Mademoiselle Virginie n’est pas là ?

Ursule. — Si, mais elle a la migraine. Alors, elle s’est couchée.

Patrice. — Bien. Alors, conduisez-moi vers elle.

Ursule. — Mais, monsieur, c’est impossible !

Patrice. — J’aurais pourtant bien voulu la voir, parce que, si je suis venu, c’est pour faire une dernière tentative.

Ursule. — Ah ! bien ! M. Barillon a bien recommandé que si vous vous présentiez jamais, on vous jetât par la fenêtre !

Patrice. — Il a dit ça ? Eh bien ! s’il croit me faire peur… Il verra s’il me fait reculer.

À ce moment on entend une rumeur confuse et des coups de cloche désespérés dans le jardin.

Patrice. — Hein ! qu’est-ce que c’est que ça ?

Ursule. — Ça ? ce sont les patrons qui rentrent ! Je cours leur ouvrir !