Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/160

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Barillon, allant à Topeau. — D’où sors-tu, malheureux ?

Topeau. — Du Palais de Justice.

Barillon. — Du dépôt des malfaiteurs ?

Topeau. — Du greffe de la Cour de Cassation

Planturel. — Du greffe ?

Topeau. — Je suis greffier, maintenant, mais je suis toujours un pochard. Et j’ai commis une erreur monstrueuse.

Tous. — Encore !

Topeau. — Sur l’arrêt du tribunal, j’ai copié de travers et j’ai mis un nom pour un autre.

Tous. — Comment ?

Topeau. — Ce n’est pas le mariage Jambart qui est cassé, c’est le mariage Barillon.

Tous. — Ah !

Barillon. — Mais qu’est-ce qui le prouve ?

Topeau. — Voici la note de la main même du Président. (Tombant aux genoux de Barillon.) Ah ! Pardon !