Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/60

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Brigot. — Eh ! oui ! voilà ! Oh ! là ! là ! là ! là !

Ils sortent.

Madame Jambart, qui est allée chercher sa mantille à gauche. — Eh ! Barillon, attendez-moi donc !

Planturel, revenant du fond,  — S’il était véritablement Alfonso Dartagnac, il ne se serait pas marié sous le nom de Barillon. C’est un esbrouffeur !… (À madame Jambart qui se dispose à partir.) Eh ! Madame ?

Madame Jambart. — Monsieur le Maire ?…

Planturel. — Votre gendre est parti ?

Madame Jambart. — Oui, oui, je ne sais pas ce qu’il avait, il a eu l’air de fuir.

Planturel. — Qu’est-ce que je disais ! Entre nous, il ne s’est jamais appelé Alfonso Dartagnac !…

Madame Jambart. — Mon gendre ? Jamais de la vie, puisqu’il s’appelle Barillon.

Planturel, à part. — C’est bien ça ! c’est un fouinard ! (Haut.) Eh bien ! puisqu’il est parti, vous lui remettrez ce livret, son livret de mariage.

Il lui présente le livret ouvert.

Madame Jambart, n° 1. — Ah ! Qu’est-ce que c’est que ces petits casiers ?

Planturel, n° 2. — C’est pour les enfants.

Madame Jambart,  — Ah ! il y a de la marge.