Page:Feydeau - Le mariage de Barillon, 1890.djvu/72

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Madame Jambart, n° 3, voulant se jeter au cou de Barillon qui est toujours sur le canapé. — Barillon !

Barillon, n° 2. — Ne m’approchez-pas ! Ne m’approchez-pas ! (Hurlant.) Je suis le mari de ma belle-mère ! Je suis le mari de ma belle-mère !

Madame Jambart, n° 3. — Ah ! mon Dieu ! Barillon ! je vous en prie, mon mari, mon époux !

Barillon, prenant un coussin sur le canapé et l’en menaçant. — Ne prononcez pas ce mot-là ! Ne prononcez pas ce mot-là !

Madame Jambart. — Vous êtes fou !… Calmez-vous ! Virginie, je t’en prie !… dis-lui !…

Virginie, n° 1. — Voyons, calmez-vous !

Barillon, changeant de ton. — Et voilà ! voilà ce qu’on me fait épouser !… Je prends une femme jeune, jolie, et je me trouve le mari de ça ! de ça ! de ça !…

Madame Jambart. — Barillon !

Barillon, la menaçant de son coussin. — Ne m’approchez pas !… Ne m’approchez pas !…

Ursule, annonçant. — Monsieur le maire !…

Barillon, furieux. — Lui ! nous allons rire !

Il remonte.