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Page:Feydeau - Les fiancés de Loches, 1888.djvu/94

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Gévaudan.

Parbleu ! ils profitent de notre ignorance des us pour carotter !

Alfred.

Zus ?… Qu'est-ce que c'est qu'un zus ?

Gévaudan.

C'est un mot technique !

Laure.

Té… ?

Gévaudan.

… chnique ! Entre nous, voulez-vous que je vous dise ? Eh bien ! je commence à en avoir plein le dos de ces prétendus-là !

Alfred.

Et moi donc, de ma vieille ! avec sa troisième personne !

Gévaudan.

Je crois qu'on nous a collé des rossignols à l’agence.

Laure.

Quand il aurait été si simple de nous marier à Loches !

Gévaudan.

Le fait est qu'un Lochois, ce n'est peut-être pas très brillant, mais au moins c'est à la bonne franquette !

Alfred.

Et ça ne cherche pas à vous épater avec des campagnes en bitume !…

Gévaudan, les prenant tous deux confidentiellement par le bras.

Savez-vous ? Eh bien, nous allons les planter là, nos prétendus !

Alfred.

Oui ! ça leur apprendra à faire les malins !